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samedi 31 janvier 2015

La montagne en hiver et ses joyeux drilles

Bonjour à tous,

Je vous ai déjà parlé des sans-gênes du parking et de l'agence immobilière, des "as" du ménage, des amoureux de leur matériel qui n'hésitent pas à lui faire prendre l'ascenseur pour le monter au chaud dans leur appart' ou sur leur balcon par -2° et sous la neige.

Mais il y a aussi tous les autres que l'on croise sur les pistes et dans les remontées mécaniques, quoique ce sont peut-être/probablement les mêmes :-) et qui nous promettent de bons fous rires !

La bande de potes qui se précipitent sur leurs smartphones dès qu'ils sont dans la télécabine et qui se hâtent d'envoyer des textos et de se connecter sans échanger un mot.


Les vieux qui entrent en premier dans la télécabine et s’assoient sur la première place des fois que leur hanche leur ferait faux-bond au moment de sortir lol. Ce n'est pas comme si c'était compliqué de se faufiler au fond de la cabine avec les chaussures de skis au pied ;-). Et quand on leur fait la remarque, ils font mine de ne pas comprendre que cela s'adresse à eux. :-)

Mais le plus beau qu'on ait croisé, c'est le vieux qui s'assoit à l'entrée de la télécabine, sort son smartphone et écrit des messages en regardant plusieurs fois de suite la purée de pois à l'extérieur d'un air désabusé, des fois que le temps change entre temps (après tout, à la montagne, c'est bien connu, la météo change vite :-D) alors qu'il neige depuis le départ. Pour finir, il sort son mini MP3, le vrille dans ses oreilles et remet son bonnet. Comme quoi le geek n'est pas forcément jeune ;-)

Pour finir avec la partie "remontées mécaniques", il ne faut pas oublier les pressés qui te passent devant l'air de rien, voire n'hésitent pas à te bousculer sans ménagement (et nous ne sommes pas en période de vacances scolaires, il n'y a pas foule) et ceux qui restent dans le tourniquet pour attendre leurs copains. Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de place avant ou après pour qu'ils se retrouvent. Ils ne sont pas forcément jeunes et sont souvent étrangers : russes, polonais, allemands, hollandais, anglais.


Allez, une fois remonter la piste, il faut bien la descendre.

Alors là, il y a :
- les inconscients qui descendent plus vite que la lumière en te rasant limite les skis,
- ceux qui ont besoin de toute la largeur de la piste pour prendre un virage même si la piste est large comme un boulevard, si bien que tu ne sais pas si tu as le temps de passer devant ou derrière eux pour les doubler parce qu'en plus ils ne sont pas réguliers,
- ceux qui font une pause bien en ligne au milieu de la piste quelque soit sa largeur et si possible après une butte pour être "mieux" vus,
- ceux qui démarrent sans même regarder si quelqu'un arrive.

Mais le nec plus ultra, c'est la nana qui prend toute la largeur du chemin de liaison peu pentu pour descendre, qui se range sur la gauche quand elle comprend qu'elle est suivie et qui finit, pour une raison totalement inconnue, par couper le chemin et se retrouve à 15 cm devant tes skis. Là, tu as 3 possibilités : tu fais un écart sur la droite mais la "marche" est haute ; tu fais un écart sur la gauche mais tu coupes la route au skieur qui te suit ; tu t'arrêtes mais même à basse vitesse, il faut plus de 15 cm pour ça. Donc ce qui doit arriver, arrive, il y a collision et gamelle. Elle t'entraîne ou c'est toi qui l'entraînes. Peu importe, il faut éviter le ravin. Et là, elle te regarde outrée et prête à t'incendier. Son mari lui parle en anglais, le tien te demande en français si ça va et toi, tu ne penses qu'à une chose : "Si elle ouvre la bouche, je la pourris même en anglais." >:(

Bon il y a quand même une poignée de skieurs qui maîtrisent et nous font rêver. ^_^

Il reste une catégorie de gens qu'on ne retrouve pas forcément sur les pistes : les économes, ceux qui ne voient pas l'intérêt d'acheter des chaînes pour s'en servir (peut-être) une fois par an, qui veulent de la neige sur les pistes mais pas sur la route et qui sont outrés de devoir utiliser les équipements nécessaires pour arriver ou quitter la station. Par contre, ils n'hésitent pas à mettre une petite fortune dans leur séjour : location, restos, fringues de marques, etc. même la voiture !

Malgré tout ça, mon plaisir de la glisse et de la montagne en hiver reste intact et je dois être maso car j'ai hâte d'être à l'année prochaine pour y retourner...

A très vite,
Nelly

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